La pathologie cancéreuse engendre souvent un mécanisme hypermétabolique qui peut conduire à une dénutrition qu’il faut surveiller. Dans les cancers hormonodépendants (sein, prostate notamment) le risque de dénutrition est faible et la prise de kilos indésirables est même souvent observée.
Il faut arriver à contrôler son poids, sans pour autant tourner à l’obsession orthorexique. La problématique peut être plus complexe qu’il n’y parait pour certain et l’accompagnement par une compétence en diététique est essentiel. Faut-il rappeler que la prise de poids peut cacher quand même une dénutrition.
Il est important de rééquilibrer l’apport énergétique issu des matières grasses, des sucres, mais aussi du sel afin de maîtriser l’augmentation du poids, sans négliger l’apport en protéines afin que la masse musculaire soit préservée (Quelle alimentation durant le cancer, Philippe Pouillart, Editions Privat, 2019).
L’activité physique adaptée s’impose, compatible avec le traitement en cours.
Seul le médecin pourra juger dans certains cas de favoriser une perte de poids, pour ainsi limiter des complications liées au cancer.