La pathologie cancéreuse entraîne des troubles nutritionnels majorés par les traitements oncologiques qui provoquent souvent des troubles digestifs. De fait, les apports alimentaires chez les patients diabétiques en sont d’autant plus aléatoires et irréguliers.
Pour autant, il n’y a pas de spécificité de prise en charge du diabète chez la personne traitée pour un cancer.
Par contre, les co-morbidités accompagnant le diabète (insuffisance rénale, neuropathie, atteinte cardiovasculaire…) peuvent conduire à un traitement sous-optimal avec possible réduction des taux de rémission et/ou de guérison.
Inversement la présence d’un cancer peut inciter les médecins et les patients à être moins rigoureux dans le contrôle de la glycémie et des autres facteurs de risque, ce qui à son tour pourrait influencer la morbi-mortalité liée au diabète.